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26/02/2010

Répétitions en vue du Mouloud

 

Audition spirituelle en vue

 des fêtes du Mouloud

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A l'approche des fêtes du Mouloud qui commémorent la nativité du Prophète, les haddarates d'Essaouira et les jeunes de la confrérie des Darkaoua de la ville se sont retrouvés au restaurant "la Rencontre" de Latifa Boumazzourh pour des répétitions du samaâ, en vue de la soirée qu'ils comptent organiser au marché au grain à l'occasion de cette fête religieuse qui aura lieu cette année le vendredi 5 mars 2010. Etant convié à ces répétitions j'en ai profité pour les photographié in vivo. Le leader du groupe des jeunes M.Marina, dirige ces répétitions en compagnie de Rabia Haïl la haddara d'Essaouira.Ce qui m'a le plus surpris dans ces répétitions, c'est l'ardeur et le sérieux que les femmes mettent à scander et à comprendre les qasida d'un Shoshtari, le soufi andalous qui a chanté Meknès et qui errait avec son tambourins dans les souks marocains du Moyen - Âge. Il est considéré comme le maître incontesté du samaâ (l'oratorio). Les confréries religieuses sont finalement le lieu de sauvegarde de ces traditions musicales et spirituelles comme on le voit ici à Essaouira, une ville où le confrérisme semble résister encore à la raboteuse nivelante de la mondialisation en marche. Mais ce qui fait exception à la règle: c'est tout d'abord la mixité, ensuite ce lieu - même un peu insolite de "La rencontre", restaurant dévolu au départ aux rencontres amoureuses comme son nom l'indique. Je ne sais pas si toutes les femmes présentes lisent réellement dans le texte les qasida qu'elles ont sous les yeux, ou simplement par ouï dire, mais ce qui est certain c'est qu'elles y mettent une telle ardeur magique qu'elles finissent par forcer notre adhésion et notre respect, de faire montre d'une telle vénération pour la chose écrite comme on le voit sur ces images. Il est vrai que les traditions musicales et religieuses traditionnelles résistent mieux à Essaouyira et il est vrai que les confréries constituent ici un vértable conservatoire pour ces musiques et ces chants spirituels

Reportage photographique d'Abdelkader Mana

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15:46 Écrit par elhajthami dans Reportage photographique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/02/2010

Tempête sur Essaouira

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Jour de tempête à Essaouira
Jeudi 18 février 2010
Reportage photographique d'Abdelkader Mana
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Ce jour -là seuls les mouettes osent braver les trombes d'eau qui se déversent sur la ville
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La citadelle est prise violemment d'assaut par les vagues
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La mer est toute rougeâtre par les alluvionnements de l'oued ksob

Le soir du mercredi 17 février 2010,je fais part à mon ami l'artiste peintre Abdellah Oulamine de ma volonté de continuer mon journal de route photographique en allant d'Essaouira à Sidi Kawki via cap Sim. Il me dit que les images ne seraient pas aussi spectaculaires que ceux des paysages ruraux que je viens de prendre aux amandiers et aux arganiers sous la grêle dans l'heureuse vallée de Tlit en pays Haha et que ce parcours côtier est archi connu des touristes qui le parcourent depuis déjà longtemps en CAD-CAD . Je lui fait remarquer alors que chaque jour est unique par sa lumière, son climat , les surprises qu'il nous réserve, et les nouvelles connaissances qu'on peut en tirer. Peut-être que j'y découvrirais d'autres espèces d'oiseaux que les goélands et les cormorans que j'y avait rencontré la première fois? Peut-être que les pêcheurs au filet et les récolteurs d'algues me raconteront des histoires inédites si jamais j'arriverais à les dénicher de sous leurs huttes de branchages par un pareil mauvais temps? Et puis, avec ces intempéries, on  a affaire à un autre Maroc que celui déjà connu par son  solei lumineux et son ciel perpetuellement bleu...

 

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Au terme de notre discussion et en guise d'exercice, je demande à Oulamine de me photographier et je le photographie à mon tour!

Le lendemain, jeudi 18 février 2010, je me prépare donc à entreprendre cette équipée côtière de vingt cinq kilomètres à pied, mais le vent est si violent et la mer si rougeâtre par les alluvionnements de l'oued ksob que j'ai rpréfèré renoncer à prendre un quelconque risque inutile.

 

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Pour ne pas rester inactif , j'ai voulu alors changer mon fusil d'épaule  en rejoignant les ruines du caïd Anflous  en montagne Neknafa que je n'ai pas encore photographié jusqu'à maintenant et dont les seules images disponibles sont celles publiées récemment par Omar Lakhdar et qui datent pour l'essentiel du temps du protectorat. Or nous n'allons pas resté perpetuellement tributaires de ces anciens archives: c'est à nous d'en produire maintenant pour notre propre mémoire scripturale et iconographique, pour notre propre future.

 

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Jusqu'ici, nous avons négligé l'image au profit du seul signe. Je me souviens à ce propos de ce qui me disait un jour mon ami le regretté Abdélkébir khatibi de la civilisation japonaise qui le fascinait: tant par sa capacité d'adaptation et par la rapidité avec laquelle elle a rejoint l'Occident en passant du signe à l'image: " Quand les Japonais, me disait-il ,débarquent au Maroc pour quelques jours ou quelques semaines; ils parcourent notre pays de long en large avec leurs appareilles numériques et accumulent en peu de temps des archives iconographiques considérables sur le Maroc, ses paysages, ses villes et ses hommes." C'est si vraie, que nous n'avons même pas parfois, les images de ceux que nous aimons, une fois qu'ils ne sont plus là! Nous en perdons jusqu'aux traces une fois disparus....Et quand j'étais journaliste à Casablanca; ce qui m'a le plus frappé, c'est de voir le peu de cas qu'on faisait des illustrations: on n'avait pas toujours le souçi d'illustrer l'évènement par des iconographies y affèrant : au dernier moment on cherchait une "image" qui peut "illustrer" tel papier ou tel reportage. D'ailleurs cette même image "momifiée" peut continuer indéfiniment à être ré-utilisée par le journal des années durant! Ce qui dénote de la volanté de figer le réel en une image immuable!Ce n'est pas tellement important l'image; ce qui compte, c'est le texte nous disaient-ils à la rédaction...Pauvre de moi, toute la mémoire visuelle des jours, des êtres et des choses que j'ai perdu, à commencer par les images de ma propre mère et grand-mère!

Une fois à la gare routière, je me rends compte que je n'avais pas pris avec moi de quoi prendre des note sachant que  le  dernier des Anflous à vivre au milieu des ruines est un personnage volubile qui a beaucoup de chose à raconter : décidemment la dérive ethnographique n'est jamais équipée comme il se doit: avant c'était pour le texte tout seul que je me déplaçais et maintenant je n'ai plus de yeux que pour l'image! Or une bonne ethnographie doit associer les deux. Je ne suis donc pas prêt de partir, en plus il ne cesse de venter et de pleuvoir des trombes d'eau !

Comme le paysage urbain ne m'inspire pas trop en ce moment, je décide donc de tout reporter à plus tard et de rentrer chez moi.

Mais voilà que vers 17 heures, une simple promenade routinière allait tout faire basculer. En allant faire un tour à la kasbah  je découvre brusquement que le visage habituel de la ville avait complètement changé; comme si l'espace urbain s'était  brutalement métamorphoseé en quelques heures de pluies déluviennes! Divine surprise: mon café habituel est fermé! Le vent qui souffle est  si violent. que les serveurs ont préféré rentrer chez eux après avoir ranger sommairement les chaises de vannerie les unes sur les autres : la terrasse est vide de sa clientèle habituelle. Je me dirige alors vers Bab Laâchour  où de nombreux mordus du foot , pour l'essentiel des marins n'ayant pas larguer les amarres en cette période de grosse tempête,regardaient à la télé un match entre deux équipes locales.

Après avoir pris mon café et une fois dehors, je suis brusquement pris dans une violente tempête de pluie : j'ai du me réfugier à la librairie toute proche de mon ami Joseph Sebag. Et quoique le trajet soit si court j'y parviens trempé jusqu'à l'os comme si quelqu'un aurait déversé sur moi un saut entier d'eau !

A la première éclaircie je quitte la librairie pour aller me changer. Mais une fois dehors ; je découvre  une autre ville,toutes les places , toutes les rues étaient inondées . On dirait Venis sous les eaux, sauf qu'ici; ce sont des charettes qu'on utilise pour franchire les plans d'eau,en guise de barques! Pour traverser de l'autre côté de la marre, les gens devaient mouiller leurs souliers ou louer les services des charretiers pour les faire parvenir à sec à l'autre bout de la rue. Je décide alors de prendre une première photo et je me rends compte immédiatement de l'insolite de la situation : il me faut absolument faire un reportage photographique sur Essaouira sous les eaux. Et je dois faire très vite, car le soir tombe déjà et bientôt,il n'y aura plus assez de lumière pour prendre des images suffisemment contrastées pour être lisibles ! Finalement, on n'avait pas tant besoin que ça d'aller au bout du monde pour découvrir l'insolite et l'extraordinaire:il peut parfois surgir brusquement sous nos pieds voir nous tomber du ciel! Il fallait juste être suffisemment attentif  et préparé - pour la prise des photos - pour découvrir l'incroyable métamorphose de la ville qui s'opère in vivo sous nos propres yeux!

 

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22:30 Écrit par elhajthami dans Reportage photographique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : photographie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

17/02/2010

Promenade sous la pluie

Amandiers et arganiers sous la grêle

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Reportage photographique d'Abdelkader Mana

Le lundi 15 février 2010

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Ciel couvert:  je me rends au souk hebdomadaire d'Imine Tlit en pays Haha
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Vue d'ensemble d'Imine Tlit sous la pluie
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Tout autour du Souk, des hameaux ici et là
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Le hameau est l'unité d'habitat regroupé. Il est habité par un ou deux lignages ayant un ancêtre commun réel. Les hameaux sont dispersés. Plusieurs hameaux dispersés mais situées dans un même espace géographique forment un douar. Et l'ensemble des douars situés dans l'assise territoriale comprise entre mont Tama et mont Amsiten, compose la fraction de tribu Tlit. Celle -ci fait partie de la tribu Ida Ou Isarne qui constitue elle-même, l'une des douze tribu de la coonfédération Haha sientre l'oued ksob et Essaouira au Nord et Ida Ou Tanane et Agadir au Sud.

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Il est 10 h. du matin :les gens commencent déjà à quitter le souk
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Le braiement d'un âne rompe le silence d'hiver
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Le ciel est tellement couvert que les images virent au noir et blanc
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Le personnage donne l'impression de monter au ciel
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Du promontoire je prends de nouvelles images d'Imine Tlit sous l'averse
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"Imine Tlit", signifie littéralement "la porte de Tlit": Fraction de la tribu Ida Ou Isaren
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Après avoir fait leur marché, ceux qui habitent la vallée de Tlit utilisent le taxi collectif pour entrer chez eux en direction de Smimou l'autre souk qui se tient le dimanche et ferme la vallée de Tlit en direction de l'Ouest .
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Par contre ceux qui habitent chez les montagnards Neknafa doivent franchir la pente qui sépare leur tribu de celle des Ida Ou Isarne à dos d'âne
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La fraction de tribu Tlit s'ouvre sur deux souks hebdomadaires: Imin Tlit à l'Est et Smimou à l'Ouest. Le souk d'Imine Tlit qui a lieu chaque lundi permet à la vallée de Tlit et à la tribu côtière dont elle fait partie d'échanger avec les montagnards Neknafa, Aït Zelten. La route qui prolange le souk hébdomadaire de Tlit en direction de l'Est rejoint le souk du miel de thym d'Aït Daoud qui a lieu le vendredi et bien au-delà Imin Tanout et le Haut Atlas. Alors que la route qui traverse la vallée de Tlit en direction de l'Ouest, rejoint le souk Hébdomadaire de Smimou qui a lieu deux fois par semaine: le jeudi et le dimanche. De ce souk on peut rejoindre le port d'Essaouira au Nord et celui d'Agadir au Sud. Grâce à ces deux souks hebdomadaires, la tribu d'Ida Ou Isarne échange et communique d'un côté avec la montagne et de l'autre avec la plaine.
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Mais il y a aussi ceux qui préfèrent marcher au lieu d'utiliser leur monture
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La fraction de tribu dont l'assise territoriale est souvent une cuvette entre deux montagnes est le lieu où se perpétue la vie sociale et saisonnière concrète. La tribu Ida Ou Isarne dont fait partie La fraction Tlit est beaucoup plus vaste et s'ouvre sur la mer. C'est maintenant une entité abstraite dont les divers fractions se retrouvent pour échanger au souk. La tribu qui faisait partie des douze autres tribus confédérées du pays Haha, avait une réalité politique au temps des caïds. Mais depuis l'indépendance du Maroc et la disparition du caïdalisme, elle s'est dissoute dans la nation: ses composantes vont désormais trouver leur survie ailleurs, en dehors de la confédération de tribus traditionnelles se regroupant dans des lefffs .En se désintégrant, par l'exode rurale , étant donné que l'assise foncière ne permet plus d'accueillir le surplus démographique, le système traditionnel s'est dissous dans une entité beaucoup plus vaste: la NATION
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Au loin le col où se rejoignent mont Amsiten et mont Tama qui ensèrent la vallée de Tlit du côté Ouest
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Le col où se rejoignent les deux montagnes qui ensèrent la vallée de Tlit du côté Est
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Au loin serpente en direction de l'Est la route qui sort d'Imine Tlit pour rejoindre plus haut le souk du miel d'Aït Daoud et au -delà , les Mtougga et les Seksawa du Haut Atlas via Bouaboud et Imine Tanoute
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Rien de mieux qu'un mulet pour grimper une pente raide, pierreuse, boueuse et glissante: c'est le moyen de transport préféré des montagnards.
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Arganier foudroyé
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Abrupte phalèse
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La pluie oblige les fellahs à se couvrire de baches en plastique
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17:58 Écrit par elhajthami dans Reportage photographique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : photographie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook