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26/09/2014

Mort d'Hervé Gourdel : « UNE OFFENSE À L'ISLAM »halte à la barbarie!

Un sondage en ligne du « Figaro » après la mort de l'otage français Hervé Gourdel a relancé le débat sur cette question.

« Vous avez fait à tort de l'islam une religion de dureté, brutalité, torture et meurtreC'est une grosse erreur et une offense à l'islam, aux musulmans et au monde entier. »

Le groupe djihadiste État islamique (EI) commet des exécutions de masse, enlève des femmes et des jeunes filles pour en faire des esclaves sexuels et enrôle des enfants pour combattre dans ses rangs, et ces violations systématiques, qualifiées d'"effarantes", s'apparentent à des crimes de guerre et à des crimes contre l'humanité, estiment les Nations unies.

L'exécution d'Hervé Gourdel en Algérie par le groupe djihadiste Jund Al-Khalifa a été unaniment condamné par la classe politique française, et a suscité une vive émotion en France, en premier lieu dans le village du défunt.

Très tôt après l'annonce de sa mort, les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont aussi fermement condamné cet acte.

« RÉPULSION »

L'organisation a ainsi appelé à un rassemblement, vendredi à 14 h 45 devant la mosquée de Paris, pour « un moment de recueillement et de solidarité » entre « les musulmans et leurs amis » en hommage au Français tué. « Je suis dans une colère noire, j'ai la rage contre ces criminels, ces assassins d'une organisation qu'on peut appeler Daech ou Etat islamique, qui n'a rien à voiravec l'islam ni aucune religion », peut-on lire dans le Libération du 25 septembre, de la part d'un des responsables du CFCM.

C'est également dans ce quotidien qu'avait été lancé, le 16 septembre, un« appel des musulmans de France » signé par une dizaine d'organisations françaises appelant à « l'unité face au terrorisme et à la barbarie » de l'Etat islamique. « Nous, musulmans de France, ne pouvons qu'exprimer notre répulsion et dénoncer avec la dernière énergie des crimes abominables perpétrés au nom d'une religion dont les fondements mêmes sont la paix, la miséricorde et le respect de la vie », a par ailleurs lancé un collectif dans Le Figaro.

#PASENMONNOM

Dans le même temps, plusieurs Français se joignaient au mouvement « Not In My Name », lancé le 10 septembre par l'organisation britannique Active Change Fondation (ACF). Face à la communication perfectionnée de l'Etat islamique, maniant les réseaux sociaux pour diffuser sa propagande et ses vidéos d'otages exécutés, ACF avait incité la communauté musulmane à se démarquervigoureusement des djihadistes – en utilisant le mot clé #notinmyname surTwitter, Instagram et d'autres plateformes.

Après l'annonce de la mort d'Hervé Gourdel, la traduction française du mot-clé (« Pas en mon nom ») a été largement reprise – notamment dans un tweet du rappeur Mokobé, du 113, qui a été partagé des centaines de fois (parmi les 1 500 utilisations du mot-clé #pasenmonnom). Le message du rappeur reprend celui d'une page Facebook« Etat islamique d'Irak : Pas en mon nom ».

La démarche ne fait pas l'unanimité. Jeudi 25 septembre, le Collectif contre l'islamophobie en France a diffusé un communiqué dénonçant « un mot-clé dont le but serait de se 'désolidariser' des crimes commis par le groupe terroriste Daesh et ses alliés. Il serait temps d'arrêter de culpabiliser les musulmans pour des actes dont ils ne sont pas responsables ».

SONDAGE « MALADROIT » DU « FIGARO »

Pour d'autres, à l'inverse, ces publications dans les médias ou cette utilisation des réseaux sociaux ne sont pas une réponse suffisante. Alors que la députéUMP Nadine Morano exprimait mercredi soir son souhait de voir « les musulmans (...) entrer en guerre contre les islamistes terroristes qui se servent de leur religon pour justifier leur barbarie », un journaliste du Figaros'interrogeait : « L'assassinat d'Hervé Gourdel incitera-t-il les musulmans de France à descendre enfin dans la rue pour dénoncer les barbares ? » 

Cette réaction est intervenue avant l'appel au rassemblement du CFCM en la mémoire de l'otage français. Le lendemain, la « une » du Figaro.fr affichait toutefois un sondage à la tonalité similaire, demandant aux lecteurs : « Estimez-vous suffisante la condamnation des musulmans de France ? » Une question (également présente dans une interview du Figaro au recteur de la Grande Mosquée de Lyon) à laquelle 1 677 « votants » avaient répondu « non » à 92 %. 

Après le tollé suscité par une telle formulation (critiquée sur Twitter par de nombreux journalistes français, des figures comme Maître Eolas – « quelle honte » – et des politiques comme Cécile Duflot – « irresponsable et indécent »–, Le Figaro a décidé de dépublier ce sondage « pouvant prêter à des interpétations regrettables », selon la formule employée par le quotidien sur son compte Facebook.

Lire : Le « Figaro » admet une « formulation maladroite » de son sondage

« SUSPICION »

Rue89 a toutefois profité de l'occasion pour publier un texte dénonçant « l'islamophobie » dans la démarche du site d'information, et en creux, de ceux qui demandent des comptes aux musulmans français après l'exécution d'Hervé Gourdel en Algérie.

« La logique à l'œuvre dans tout cela est terrible. Elle présuppose que les musulmans seraient, par défaut, solidaires des actes des terroristes. Elle présuppose que tout musulman est relié au terrorisme islamiste et qu'il doit publiquement couper ce lien. Elle présuppose une suspicion a priori. Une suspicion qui est parfois explicite mais qui est le plus souvent sourde, voire intériorisée par les musulmans eux-mêmes. »

Sur France 24, on trouve également la réaction d'un étudiant s'interrogeant après la lecture du sondage du Figaro :

« Non, je n'irai pas manifester devant la Mosquée de Paris. Si je dois y aller, c'est en tant que Français, horrifié qu'on ait égorgé un autre Français. Pas en tant que musulman. Est-ce qu'on demande aux chrétiens d'aller manifester pourdénoncer les crimes du Ku Klux Klan ? »

 Un collectif de musulmans de France : 

« Nous, musulmans de France, disons halte à la barbarie »

Ils sont médecins, politiques, avocats, français et musulmans. Ils expriment avec la plus grande force la répulsion que leur inspire l'assassinat d'Hervé Gourdel.

Un de nos compatriotes, tombé entre les mains d'un groupe de barbares fanatisés, vient d'être assassiné et a rejoint ainsi la liste des otages qui ont servi d'exutoire au nom d'un prétendu islam dans lequel aucun de nous ne se reconnaît nullement. Nous musulmans de France, ne pouvons qu'exprimer notre répulsion et dénoncer avec la dernière énergie des crimes abominables perpétrés au nom d'une religion dont les fondements mêmes sont la paix, la miséricorde et le respect de la vie.

Nous dénions à ces êtres sauvages le droit de se revendiquer de l'islam et de s'exprimer en notre nom. Les supplices et la mort qu'ils ont infligés à nos frères chrétiens, yazidis ou musulmans, en Syrie, en Irak, au Nigeria et ailleurs, nous ont révulsés et nous ont rendus encore plus malheureux de ne pouvoir faire rien d'autre que d'exprimer notre solidarité et notre immense compassion.

Faut-il pour autant se contenter d'exprimer notre solidarité sans aller plus loin dans l'expression de notre fraternité? Non! Car il est de notre devoir, au nom précisément de cette religion de paix et du véritable islam, d'appeler tous les musulmans qui veulent rester fidèles à ces valeurs cardinales, à exprimer, là où ils sont et quelles que soient les circonstances, leur dégoût devant cette ultime manifestation de la barbarie.

Il est de notre devoir, au nom précisément de cette religion de paix et du véritable islam, d'appeler tous les musulmans qui veulent rester fidèles à ces valeurs cardinales, à exprimer, là où ils sont et quelles que soient les circonstances, leur dégoût devant cette ultime manifestation de la barbarie.

Certes, cette majorité de musulmans n'est pas toujours audible, faute d'avoir accès aux médias, ou dans l'incapacité de créer elle-même ses propres outils de communication, pour rétablir l'image déformée que l'on renvoie d'eux et qui en fait soit des djihadistes, soit des fondamentalistes mais jamais des citoyens ordinaires soucieux de vivre leur foi dans le cadre des lois de la République et de sauvegarder les traditions et les cultures qui constituent chaque citoyen français dans la diversité de ses origines.

Nous, Français de France et de confession musulmane, tenons à exprimer avec force notre totale solidarité avec toutes les victimes de cette horde de barbares, soldats perdus d'un prétendu État islamique, et dénonçons avec la dernière énergie toutes les exactions commises au nom d'une idéologie meurtrière qui se cache derrière la religion islamique en confisquant son vocabulaire.

 

Personne ne peut s'arroger le droit de s'exprimer en notre nom, et, pour mieux attester de notre solidarité dans les circonstances dramatiques actuelles, nous revendiquons l'honneur de dire que «nous sommes aussi de sales Français».

 

 

06:22 Écrit par elhajthami | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/08/2014

Gaza : Rony Brauman, Régis Debray, Christiane Hessel et Edgar Morin interpellent François Hollande

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Le Monde (version papier), 5/07 :

 

<< On ne sache pas que le président russe, Vladimir Poutine, ou l'un de ses subordonnés, ait donné l'ordre de faire sauter en vol le Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Mais il y a déjà cinq fois plus de civils innocents massacrés à Gaza, ceux-là soigneusement ciblés et sur l'ordre direct d'un gouvernement. Les sanctions de l'Union européenne contre Israël restent au niveau zéro. L'annexion de la Crimée russophone déclenche indignation et sanctions. Celle de la Jérusalem arabophone nous laisserait impavides ? Peut-on à la fois condamner M. Poutine et absoudre M. Nétanyahou ? Encore deux poids deux mesures ? >>

<< Les appels pieux ne suffisent pas (…) Quand les victimes sont des civils, femmes et enfants sans défense qui n'ont plus d'eau à boire, non pas des occupants mais des occupés, et non des envahisseurs mais des envahis, il ne s'agit plus d'implorer mais de sommer au respect du droit international... >>

<< [François Hollande], vous n'avez jamais chanté La Vie en roseen trinquant avec l'autocrate de Damas ou avec le calife de Mossoul comme on vous l'a vu faire sur nos écrans avec le premier ministre israélien au cours d'un repas familial... >>

<< L'extrême droite israélienne vous semblant moins répréhensible que l'extrême droite française [2]  >>, cette inconséquence de la part d'un Président français pourrait néanmoins lui permettre des pressions sur Israël  [3] : c'est bien de prendre<<  personnellement en main >>  le deuil des familles des victimes du crash du Mali, mais puisque le président a de si bonnes relations avec Netanyahou, il devrait aussi << monter en première ligne>> devant une  << catastrophe humanitaire >> (Gaza) issue de décisions politiques sur lesquelles il peut intervenir, << surtout quand les responsables sont de ses amis ou alliés... >>

Car il ne devrait pas échapper à M. Hollande << que faux-fuyants et faux-semblants ont une crédibilité et une durée de vie de plus en plus limitées. >>

Révolté par « les meurtres perpétrés par l’Etat d’Israël », un Juste rend sa médaille

 

 Le père de Henk Zanoli avait été envoyé en 1945 dans le camp de concentration de Mauthausen, après avoir critiqué à plusieurs reprises en public le régime nazi. Une déportation qui n'avait pas empêcher le jeune homme, laissé seul avec sa mère, de cacher à son domicile un enfant juif dont les parents avaient été tués. Un acte de bravoure qui lui avait valu, ainsi qu'à sa mère, de recevoir en 2011 le titre de Juste parmi les nations, décerné par le mémorial de la Shoah Yad Vashem à Jérusalem.

Mais le Néerlandais, aujourd'hui âgé de 91 ans, a décidé de renoncer à cette distinction honorifique, la plus prestigieuse délivrée par l'Etat d'Israël à des civils,relate Haaretz. Selon le quotidien israélien, une lointaine cousine de l'homme a été tuée, avec son mari et ses trois enfants, lors d'un bombardement de Tsahal dans la bande de Gaza.

"Il est particulièrement choquant et tragique aujourd'hui, quatre générations plus tard, que notre famille soit confrontée à l’assassinat de nos proches à Gaza", a écrit Henk Zanoli dans une lettre expliquant sa décision. Il s'agit d'un "meurtre perpétré par l'Etat d'Israël""En ce qui me concerne, garder l'honneur accordé par l'Etat d'Israël, dans ces circonstances, serait à la fois une insulte à la mémoire de ma mère courageuse qui a risqué sa vie et celle de ses enfants (...) tout comme une insulte pour ceux de ma famille, quatre générations plus tard, qui ont perdu pas moins de six de leurs parents à Gaza aux mains de l'Etat d'Israël."

L'armée israélienne, contactée par Haaretz, n'a pas souhaité commenter l'information.

 

 

14:46 Écrit par elhajthami | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/08/2014

Leïla Shahid : « Un crime de guerre avec la complicité de la communauté internationale »

Un Palestinien se tient dans les décombres de Khuzaan, samedi 3 août.

Un Palestinien se tient dans les décombres de Khuzaan, à l'est de Khan Younes, samedi 3 août. 

"Ce n’est pas une guerre contre le Hamas, comme le prétend Israël, mais une guerre contre le peuple palestinien" 

Dans L'Humanité Dimanche. Pour Leïla Shahid, ambassadrice de l’Autorité palestinienne auprès de l’Union européenne, le gouvernement de Netanyahou cherche avec cette guerre à briser l’unité retrouvée des Palestiniens pour les empêcher d’aborder de nouvelles négociations à partir d’une position renforcée. Elle appelle la communauté internationale à assumer ses responsabilités face aux crimes du gouvernement le plus extrémiste de l’histoire d’Israël.

Humanité Dimanche. Israël vient de franchir un nouveau seuil dans la guerre contre Gaza...
Leïla Shahid. L’offensive terrestre sur Gaza au nord, au centre et au sud, à travers les axes déjà empruntés en 2012, est la chronique d’une tragédie annoncée. C’est le résultat de la complicité de la communauté internationale, qui n’a même pas condamné Israël depuis le début de l’agression aérienne il y a deux semaines et le carnage dans la population civile, se limitant à renvoyer dos à dos l’agresseur et l’agressé en violation honteuse de tous les principes du droit international. Israël prend encore une fois comme alibi les tunnels de Gaza. Ceux-ci existent depuis le début de l’occupation en 1967. Ils ont servi comme chemins de contrebande, comme routes clandestines pour les Égyptiens qui commerçaient avec les Palestiniens durant le règne de Moubarak, dans un territoire où vivent 1,7 million de personnes totalement assiégées par terre, mer et air, et qui tentent de survivre, un territoire où le taux de chômage atteint 30 % et où l’eau potable ne coulera plus à partir de 2020, selon la Banque mondiale. Ceci n’est pas une guerre contre le Hamas, comme le prétend Israël, mais une guerre contre le peuple palestinien.

Humanité Dimanche. Comment expliquez-vous la passivité de l’opinion internationale ?
Leïla Shahid. L’opinion internationale a été in-fluencée par la façon dont a été présentée cette tragédie. L’occupation durant 47 ans a été occultée sous couvert d’un amalgame avec le djihadisme mené par l’EIIL (l’État islamique en Irak et au Levant), al-Qaida et AQMI en Syrie, en Irak et en Afrique. Israël a abusé l’opinion internationale en tirant profit d’un contexte général d’islamophobie.

Humanité Dimanche. Approuvez-vous le rejet par le Hamas du cessez-le-feu à l’initiative de l’Égypte ?
Leïla Shahid. Le Hamas n’a pas été associé aux négociations pour un cessez-le-feu à l’initiative de l’Égypte. Il n’a pas été consulté préalablement à cet accord et ne l’a donc pas accepté. Aujourd’hui, au troisième jour de l’offensive terrestre, les contacts ont été repris entre l’OLP dirigée par Mahmoud Abbas, le Hamas, l’Égypte, la Turquie et le Qatar, avec le soutien de la France, des États-Unis et des Nations unies. L’objectif de cette nouvelle initiative est le cessez-le-feu immédiat, mais aussi la levée du blocus sur la bande de Gaza. Il est impensable qu’après plus de 500 morts, des milliers de blessés et toutes les destructions, on revienne au statu quo antérieur.

Humanité Dimanche. Mahmoud Abbas a demandé que la Palestine soit placée sous protection internationale. Des voix s’élèvent au Parlement européen pour aller dans ce sens...
Leïla Shahid. Je reviens à la position de principe que je répète partout. Ce conflit n’a pas de solution militaire. Israël se conduit comme une brute aveugle en usant de sa puissance militaire, exactement comme les États-Unis en Afghanistan et en Irak, avec les mêmes méthodes (drones, bombardements aériens massifs et des supposées commissions d’enquête à propos des « victimes collatérales » comme les 4 frères et cousins tués sur la plage où ils jouaient et plus d’une dizaine de familles décimées d’un coup sous les décombres de leurs maisons). Oui, il faut immédiatement mettre la Palestine sous protection de l’ONU, comme le demande Mahmoud Abbas auprès du Conseil de sécurité et des membres du Conseil des droits de l’homme. C’est un devoir moral, éthique, politique et juridique des membres de l’ONU, à commencer par les États membres de l’Union européenne. Mon président a également demandé à la Suisse de réunir toutes les puissances contractantes de la 4e convention de Genève qui protège normalement les populations civiles en temps de guerre. Nous avons besoin du soutien des sociétés civiles et des gouvernements pour que ces requêtes aboutissent. Appeler à la reprise des négociations est une blague après l’échec des efforts de John Kerry. Il faut que la communauté internationale assume ses responsabilités devant le refus de Netanyahou de respe c ter le s paramèt re s de l a négociation. Nous sommes en présence d’un crime de guerre dans une impunité totale et avec la complicité de la communauté internationale. Nous avions espéré que ce nouveau cycle s’achève sous l’égide d’une réconciliation qui permette l’organisation de nouvelles élections parlementaires et présidentielle, la relance d’une construction démocratique. C’est cette perspective bien accueillie par la communauté internationale qu’Israël a soigneusement torpillée, sachant qu’elle renforçait Mahmoud Abbas tout autant que le Hamas, sachant qu’elle constituait une base sur laquelle nous pouvions construire une nouvelle stratégie et relancer les négociations à partir d’une position renforcée de la partie palestinienne unifiée sous l’égide de l’OLP.

1 822 Palestiniens tués depuis le 8 juillet

  • Selon un bilan communiqué lundi 4 août au matin par les secours palestiniens, 1 822 Palestiniens, très majoritairement des civils, ont été tués. Ce bilan augmente au fil des bombardements, mais aussi à mesure de la découverte de nouveaux corps sous les gravats.
  • Côté israélien, 64 soldats et 3 civils ont été tués et 400 autres blessés. Depuis le début du conflit, le 8 juillet, l'armée israélienne a procédé à 4 686 bombardements dans la bande de Gaza. Sur la même période, 2 560 roquettes et tirs de mortier provenant de militants palestiniens ont frappé l'Etat juif, dont 556 ont été interceptés par le système de défense antimissile « Dôme de fer ».

 

 

04:42 Écrit par elhajthami | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook