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01/07/2012

Menace sur Tombouctou!

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Ançar Eddine va détruire tous les mausolées de Tombouctou

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Ançar Eddine, un des groupes islamistes armés contrôlant le nord du Mali, "va détruire aujourd'hui tous les mausolées de la ville. Tous les mausolées sans exception", a déclaré, samedi, Sanda OuldBoumama, porte-parole d'Ançar Eddine à Tombouctou, par la voix d'un interprète interrogé sur la destruction de mausolées de saints musulmans dans la ville, en cours depuis samedi matin. Selon la mission culturelle de Tombouctou, 16 mausolées de cette ville à la lisière du Sahara surnommée "la cité des 333 saints" sont sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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 Le porte-parole d'Ançar Eddine s'était lui-même peu auparavant exprimé directement sur ces destructions, en laissant entendre dans un français approximatif qu'il s'agit de représailles à la décision de l'Unesco, annoncée jeudi, de placer Tombouctou sur la liste du patrimoine en péril. "Dieu, il est unique. Tout ça, c'est "haram" [interdit en islam]. Nous, nous sommes musulmans. L'Unesco, c'est quoi ?", a-t-il dit, ajoutant que Ançar Eddine réagissait "au nom de Dieu".PLUSIEURS MAUSOLÉES DÉTRUITS SAMEDI

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 Selon plusieurs témoins, les islamistes ont complètement détruit tôt samedi matin le mausolée du saint Sidi Mahmoud, dans le nord de la cité. Ce site avait déjà été profané début mai par des membres d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), autre groupe armé contrôlant le Nord, avec l'appui d'hommes d'Ançar Eddine. Des témoins les ont également décrits en train de détruire le mausolée d'un autre saint, Sidi Moctar, dans l'est de la ville. En annonçant sa décision de placer Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en péril, de même qu'un site historique de Gao, l'Unesco avait alerté la communauté internationale sur les dangers qui pèsent sur cette ville mythique du nord du Mali.

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 Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a dit samedi que la destruction par des islamistes armés de mausolées de saints musulmans "risque de choquer la très grande majorité des musulmans de la région". Pour lui, il s'agit là d'un "acte de l'islam politique qui se nourrit des islamistes" qui "risque de choquer la très grande majorité des musulmans de la région". L'Unesco a aussi déploré la destruction "tragique" des mausolées.

Le groupe islamiste Ançar Eddine et le Mujao, considéré comme une dissidence d'AQMI, veulent imposer la charia (loi islamique) au Mali. Ils tiennent désormais les places fortes du Nord avec les jihadistes d'Aqmi, après avoirsupplanté le MNLA, sécessionniste et laïc.

histoire,religion

MILLIERS DE MANUSCRITS

La ville est également célèbre pour ses dizaines de milliers de manuscrits, dont certains remontent au XIIe siècle, et d'autres de l'ère pré-islamique. Ils sont pour la plupart détenus comme des trésors par les grandes familles de la ville.

Avant la chute de Tombouctou aux mains des groupes armés, environ 30 000 de ces manuscrits étaient conservés à l'Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba(Ihediab, ex-Centre de documentation et de recherches Ahmed Baba), fondé en 1973 par le gouvernement malien. Possession des grandes lignées de la ville, ces manuscrits, les plus anciens remontant au XIIe siècle, sont conservés comme des trésors de famille dans le secret des maisons, des bibliothèques privées, sous la surveillance des anciens et d'érudits religieux. Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l'ancien empire du Mali.

Ces textes parlent d'islam, mais aussi d'histoire, d'astronomie, de musique, de botanique, de généalogie, d'anatomie... Autant de domaines généralement méprisés, voire considérés comme "impies" par Al-Qaida et ses affidés djihadistes.

Des bureaux de l'Ihediab ont été saccagés plusieurs fois en avril par des hommes en armes, mais les manuscrits n'ont pas été affectés. Par mesure de sécurité, ils ont été transférés vers un lieu "plus sécurisé", selon des défenseurs maliens de ce patrimoine. Dans une déclaration commune diffusée le 18 juin, les bibliothèques de Tombouctou affirment qu'aucun détenteur de manuscrit n'a été menacé, mais soulignent que la présence des groupes armés les "met en danger".

En plus de la ville de Tombouctou, l'Unesco a aussi inscrit jeudi sur la liste du patrimoine mondial en péril le Tombeau des Askia, un site édifié en 1495 dans la région de Gao, autre zone sous contrôle de groupes armés depuis fin mars. Des combats, qui ont fait au moins 20 morts, ont opposé mercredi à Gao des combattants touareg et des islamistes. Ces derniers en ont pris le contrôle total, selon de nombreux témoins.histoire,religion

15:22 Écrit par elhajthami dans Histoire, religion | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire, religion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/04/2012

Un symbole de la tolérance

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Notre ami bien aimé, Mustapha Anouar, l'Imam et le muezzin de la grande mosquée Ben Youssef d'Essaouira, n'est plus!De son vivant il s'arretait avec son éternelle bicyclette pour me saluer à chaque fois que j'étais de passage dans ma ville: il ne culpabilisait jamais au sujet de la religion, il comprenait parfaitement nos désirs et nos faiblesses humaines.Il était d'une tolérance et d'une ouverture d'esprit qui m'ont toujours étonné.Il était tout simplement comme la plupart des vieux mogadoriens tolérant parce qu'il a vécu dans une ville multiconfessionnelle où on avait pour voisins aussi bien des juifs que des chrétiens; auxquels on devait respect en tant que gens du livre ...

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Si Mustapha Anouar était le digne successeur de l'Imam de cette grande mosquée comme me le relatait mon père à propos de cette anecdote sur la cohabitation des religions à Mogador: « Le prêtre de l’église locale avait l’habitude de se rendre tôt à la plage de Safi, au nord d’Essaouira. Un jour il perdit un gousset plein de louis d’or, non loin de Bab Doukkala. Le grand- père de Ben Miloud, qui était imam à la Grande Mosquée, et qui avait lui aussi l’habitude de faire sa promenade matinale au bord de la mer, découvrit le gousset de louis d’or. Le jour même, il fit appel au crieur public pour annoncer au travers les artères de la ville, que « quiconque avait perdu un gousset ; doit se présenter devant l’imam de la Grande Mosquée pour donner son signalement et son contenu, afin qu’elle lui soit restituée. Le prêtre se présenta devant l’imam et retrouva effectivement son gousset  de Louis d’or intact ».

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L'Islam tradionnel au Maroc était tolérant

Au sortir de la prière du crépuscule, un vieux Mogadorien me tend un jeton dont se servaient les barcassiers pour charger et décharger les marchandises entre la porte de la marine et les paquebots qui attendaient au large : côté face « Essaouira » en arabe, côté pile, l’étoile de David. Comme le soulignait si bien le peintre Adrien Matham, qui accompagnait en 1641, un navire hollandais :« Il est à remarquer que nous avons ici trois dimanches à célébrer chaque semaine, à savoir celui des Maures : le vendredi ; celui des juifs : le samedi, et le nôtre : le dimanche ».

religion

Dans une ville, les cadres sociaux de la mémoire, ce sont aussi des êtres - aussi discrets que sont les Berbères d'Essaouira face au Makhzen- mais dont nous devons veiller à ce que leur souvenir ne soit pas effacé...Il en va de notre humanité - même en tant que vivants ,de veiller à la mémoire des morts, de nos morts...Dans la mesure où ils constituent les témoins silencieux de ce que nous sommes et de ce que nous serons...dans la mesure où leur disparition nous rappel à la part du divin qui git en chacun d'entre nous : cette part d'amour qui nous relie pour ainsi dire au ciel de la métaphysique et de la transcendance...Et certainement au caractère éphèmère de notre pèlerinage en ce monde et parmi nos semblables..

religion

 Si Hamid Bouhad qu'on voit ici en arrière plan des femmes en haik de la ville,que Dieu lui fasse miséricorde.En apprenant son décès ces jours-ci,j'avais tout d'abord pensé à son homonyme un commerçant de la ville .Mais progressivement les souvenirs remontèrent lentement en surface: il s'agit en fait de mon propre enseignant de mathématique au lycée Akensous au tout début des années 1970! Il n'a jamais quitté Essaouira depuis lors:on pouvait le voir quotidiennement déambuler dans ses ruelles avec son ami Ahmed Othmani le propriétaire du bain Papes: les enfants des Papes étaient nos amis de la plages dans les années 1960.On pourrait ainsi, partant de la figure emblématique de Si Hamid Bouhad retrouver tous nos souvenirs d'enfance et d'adolescence à Essaouira.C'est en fait une part de nous mêmes qui part ainsi avec ces souiris qui n'ont jamais vraiment vieillis malgré le temps qui passe: leur souvenirs rugira longtemps avec l’éternel vent qui balaye ses rivages...

religion

La grande mosquée Ben Youssef dominait l'espace urbain: on la voyait de partout

Quand la forte houle venait à les surprendre, me dit ma mère, les barcassiers se réfugiaient en haute mer. Loin des récifs côtiers où se fracassent les vagues. Ils restaient là, le temps que la tempête s’apaise. En attendant, la ville retenait son souffle.

Quelle idée blessante fait tourner le sable ?

Les vides de son hémorragie

Sont cousus par la montée écumante du sel.

Quelle idée blessante fait tourner le sable ?

Ce qui te fait gronder ô mer

N’est pas la mer

Ce sont les blessures du martyr Hallaj

Quelle idée blessante fait tourner le sable ?

Mille et un clapotis de rames l’apaisent.

Tristesse, joie, tourments:en perdant ma mère, que Dieu lui fasse miséricorde, j'en perdis l’étoile du nord, j'en perdis l’axe du monde !J' en perdis la maîtrise de l’être...religion

Le temps qui passe que symbolisent aussi ces arbres disparus

La ville, ce n'est pas seulement des murs, mais aussi cet espace de sentiments et de souvenirs que nous avons partagé avec ses hommes et ses femmes par delà le bien et le mal...Parce qu'elle est d'abord constitué de suc humain, la ville part ainsi pierre après pierre comme si la voûte céleste elle-même allait s'effondrer sur nos têtes puisque selon une vieille légende berbère en cours dans ces parages : chaque fois que l'ame d'un être humain monte au ciel, une étoile en déscent.En tout cas c'est l'explication qu'on nous donnait enfant, du phénomène des météorites...

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Les prières augmentent les lumières des étoiles, et jettent un pont par-dessus la mort.L’étoile polaire scintille à l’horizon. Violent mugissement, plainte pathétique de la houle qui gémit et qui pleure.Une étoile polaire scintille au dessus du rayon vert. Des ombres, tous les soirs, viennent sur les remparts contempler les îles. Frêle humanité qui semble surgir des temps antiques, accentuant l’aspect fontomatique de la ville. Lors de ma dérive au Haut - Atlas, j’ai laissé la porte grande ouverte sur les étoiles; Dehors, pleine lune, chiens errants, coassement de grenouilles, flûte enchantée du pays Haha : Au fond de la plaine qui s’assombrit, des hameaux s’allument ici et là, tandis qu’au firmament scintillent les étoiles. Spectacle sublime qui inspire au vieil Ijioui ces mots énigmatiques :

« Seuls les astronomes connaissent les étoiles, mais la poésie en parle à sa manière : 

Celui qui a des frères, peut arroser les étoiles dans le ciel

Celui qui a des frères, peut semer le maïs parmi les étoiles. 

Sur ce, le vieux poète détacha son âne de l’olivier sauvage et s’en fut par les sentiers fleuris au plus profond des montagnes. Du bord de la rivière d’Assif El Mal, on entend monter le côassement des grenouilles. Mystérieux, le potier-poète chuchote :

« La colonie d’abeilles a quitté sa ruche. Peut-être a-t-elle trouvé un verger fleuri ailleurs ? » 

Ce à quoi son interlocuteur répond énigmatiquement : 

« Qui peut l’attraper ? C’est dans le ciel que les abeilles se frayent leur chemin ».

Les poètes également.

religion

    Au Maroc, le calendrier agricol est  fondé sur 28 mansions lunaires.Ce sont les vingt-huit manâzil . Plus complètement les manâzil al-kamar, sont les mansions lunaires, ou stations de la lune. Elles constituent un système de 28 étoiles, astérisme ou d’endroits dans le ciel près duquel la lune se trouve dans chacune des 28 nuits de sa révolution mensuelle. Le système des mansions lunaires a été adopté par les berbères, à travers des canaux encore inconnus, puisque le mot manâzil figure déjà dans le Coran (X, 5, XXXVI,39) Voici l’identification astronomique de quelques mansions lunaires citées à travers les dictons du calendrier agricol :

1.     al-nateh, Arietis

2.     al-boulda, région vide d’étoiles.

3.     Saâd Dabeh, capricorni

4.     Saâd al-Boulaâ, Aquarii

5.     Saâd saoud, capricorni

6.     Saâd Lakhbia, aquarii.

7.     Batnou al-hout, andromedae...

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 Quand, en 1960, le tremblement de terre frappa Agadir, pendant plusieurs nuits de suite les gens ont dormi dehors : nous passions la nuit à la belle étoile,avec nos voisins, au marché aux grains ! De surcroit le desastre est survenu le jour de l’Aïd El Kébir,si ma mémoire est bonne : c’est cela « le déluge un jour de fête » dont parlait le Mejdoub !

religion

La ville frémit comme un être vivant sous les fracas des houles. La prière des minarets se répand dans la lumière froide du crépuscule, en échos à la prière cosmique du firmament.

« Allons voir la mer

Restons face aux vagues jusqu’au vertige ».

Abdelkader Mana

07:03 Écrit par elhajthami dans religion | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : religion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/04/2010

Spiritualité Vécue

Spiritualité Vécue

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Des hommes ivres de Dieu, telle est la quête d'amour divin chez les soufis, selon Ibn al-Farid ,  ermite qui  vécu toute sa vie sur les falaises cairotes jusqu'à sa mort en 1235. Sa tombe est bien connue, près de l'Imam Shâfiî. Amour divin, qu'il exprime ainsi dans sa très célèbre khamriya :

« Nous avons bu à la mémoire du bien aimé

Un vin qui nous a enivré

Avant la création de la vigne.

Notre verre était la plaine lune ;

Lui, il est un soleil ;

Un croissant le fait circuler.

Que d'étoiles resplendissent quand il est mélangé.

Sans son parfum, je n'aurai pas trouvé le chemin de ses tavernes.

Sans son éclat, l'imagination ne le pourrait concevoir.

Son verbe a préexisté éternellement à toute chose existante ;

Mais elle le voile avec sagesse à qui ne comprend pas.

En Lui, mon esprit s'est éperdu ....

Avant ma puberté, j'ai connu son ivresse ; elle sera encore en moi

Quand mes os seront poussière.

Prends - le pur ce vin : ne le mêle qu'à la salive du Bien-aimé ;

Tout autre mélange serait coupable ».

Cet éloge d'Ibn al-Fârid, est en fait une invitation au voyage mystique, à l'initiation spirituelle, et à la contemplation. Le soufisme désigne avant tout une attitude spirituelle de l'homme, que ne limite aucune frontière ni de temps ni d'espace. Il est aussi actuel aujourd'hui qu'à sa naissance. Il exprimerait cette force mystique qui soulève toute religion. Il libère la méditation, l'amour, l'extase. Il fraye une voie à l'irruption du divin. C'est la foi vécue comme le souligne Massignon à propos de Hallaj :« Quand Dieu prend un cœur, il le vide de ce qui n'est pas Lui ; quand il aime un serviteur il incite les autres à le persécuter pour que ce serviteur vienne se serrer contre Lui. ».

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Jalal Eddin Rumi

Comme l'eau donne naissance à des fleurs différentes selon la terre qui la reçoit, les disciples d'une voie pourront paraître différents selon les pays, mais ils s'abreuvent tous à une source unique, et parcourent le même chemin, chacun à sa façon. C'est cela qui fait d'eux des frères spirituels, au - delà des différences extérieures. Shoshtari n'a cessé de traduire pour ces disciples cette idée, d'un avertissement divin heurtant l'âme comme un choc impérieux. Dieu nous attire à Lui, par une sorte d'aimantation magnétique qui finit par « briser le talisman » corporel où l'âme est prisonnière ici - bas. Dieu frappa sans relâche à la porte de l'âme, à quoi elle ne peut que répondre par un cri bref, un tressaillement « comme la voix qui réveille celui qui dort ».

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"O Nuit, que tu te prolonges ou que tu t'abrèges, ce m'est un devoir que te veiller. » S'exclama ainsi Ali Shoshtari le maître du samaâ , poète mystique andalou, né à Cadix vers 1203, ayant d'abord vécu au Maroc, avant de voyager en Orient :

« Un cheikh du pays de Meknès

A travers les souks va chantant

En quoi les hommes ont-ils à faire avec moi

En quoi ai-je à faire avec eux ?... »

Ce qui reste de Shoshtari, comme des maîtres spirituels qui lui ont succéder depuis, c'est cette actualisation poignante de l'instant, où ils veulent nous faire rejoindre l'éternel. « L'instant est une coquille de nacre close ; quand les vagues l'auront jetée sur la grève de l'éternité, ses valves s'ouvriront ». Il n'en disait pas davantage pour laisser comprendre qu'alors on verra dans quelles coquilles les instants passés avec Dieu ont engendré la Perle de l'Union.Ce à quoi fait échos NIYAZI MISRI, poète mystique turc du 17ème siècle :

« Après avoir voguer sur la mer de l'esprit dans la barque matérielle de mon corps, J'ai habité le palais de ce corps, qu'il soit renversé et détruit ; »

OUI, l'instant est une coquille de nacre  close ; quand les vagues l'auront jeté sur la grève  de l'éternité, ses valves s'ouvriront.

Abdelkader Mana

03:58 Écrit par elhajthami dans soufisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook