10/04/2010
Avis aux chercheurs
Après avoir été reporté, le colloque est finalement annulé
Avis aux chercheurs
Participants au colloque international d'Essaouira
« Les pèlerinages circulaires en Méditerranée »
Chers collègues,
Depuis le mois d'août 2009, nous vous avons invité à participer à ce colloque prévu au printemps des Regraga 2010. Mais ce n'est qu'hier , jeudi 25 mars 2010, qu'il a été possible à Monsieur Mohamed Feraa, Président du Conseil de la ville d'Essaouira, de nous confirmer officiellement le financement de cette rencontre à hauteur de 100.000 DHS.
Nous sommes dans une course contre la montre: tout sera fait pour que le colloque ait lieu en temps voulu, c'est à dire entre le 21 et le 25 avil 2010. Et voici le dernier message reçu de Monsieur André Azoulay à ce sujet :
André Zoulay
Cher Si Abdelkader,
J'ai reçu votre budget rectifié. La contribution du Conseil Municipal additionnée à celle plus modeste de notre Association (autour de 50.000dh), ne permet pas d'envisager l'organisation immédiate de votre colloque, sauf à mobiliser d'autres mécènes pour combler un gap financier que vous estimez à 323.286dh.
Je vais de mon côté poursuivre ma quête pour d'autres soutiens, mais je crois réaliste et indispensable de mobiliser des partenaires institutionnels concernés par ce projet (Ambassade de France, Ministère de la Culture , de l'Education ou Fondations) pour leur demander de soutenir la démarche.
Amitiés.
André Azoulay
Et voici notre réponse à Monsieur André Azoulay dans un courriel enthousiaste intitulé: "Trés bonne nouvelle pour le colloque!':
Très cher André Azoulay
Maintenant que nous nous sommes engagés officiellement auprès des chercheurs concernant la date définitive du colloque du 21 au 25 courant; nous ne pouvons plus reculer sans perdre la face. 150 000 DHS est une très bonne base: il faut considérer la moitié pleine du verre et non pas la moitié vide: il faut demander à Mr. Mohamed Feraa ; président du conseil municipal de débloquer les 100 000 DHS promises et qui sont largement suffisants pour les billets d'avion aller -retour pour qu'on puisse rapidement réserver les billets d'avion pour les chercheurs.. Avec l'argent qui reste on réservera les chambres d'hôtel : les hôteliers demandent un acompte maintenant pour assurer la réservation des chambres pour les chercheurs pour qu'on puisse les accueillir convenablement. Ces derniers demandent confirmation de ces reservations tout de suite pour qu'ils puissent prendre les dispositions nécessaires pour leur voyage d'autant plus que certains d'entre eux ont besoin d'effectuer des demarches pour l'obtention de visas. Votre dévoué Abdelkader Mana
Par ailleurs, nous espérons obtenir, pour cette opération le soutien de la province et de la région d'Essaouira.
On vous avisera alors à temps pour les dispositions pratiques qui s'imposent : frais de déplacement et prise en charge sur place.
Nous sollicitons le soutien financier du ministère de l'Education Nationale, du Ministère des Affaires culturelles, du ministère des Habous et de la Fondation Al Saoud, de l'ambassade de France et du Comité de la Communauté Marocaine à l'Etranger pour la tenue de ce colloque international au Maroc selon le planning et le programme suivant:
Le planning du colloque
"les pèlerinages circulaires en Méditerranée"
Le colloque aura lieu à Essaouira du 21 au 25 avril 2010 selon le planning suivant :
1. Mercredi 21 avril 2010 : arrivée des participants à Essaouira.
2. Jeudi 22 avril 2010 : Ouverture du colloque à Dar Souiri à 9h. du matin.
3. Vendredi 23 avril 2010 : Poursuite des travaux du colloque.
4. Samedi 24 avril 2010 : Clôture des travaux du colloque.
5. Dimanche 25 avril 2010 : Le Conseil de la ville mettra à la disposition des chercheurs l'autocar de l'équipe de basket - balle pour les transporter à Had Dra, où ils assisteront à la clôture du pèlerinage circulaire des Regraga.
Le programme du colloque
Rémi Hess : l'écriture du journal comme formation du pèlerin, l'apport de G. Lapassade.
Lucette Colin : Penser avec Georges Lapassade.
Paul Fenton, : la circumambulation dans les pèlerinages judéo - musulmans.
Céline Cronnier : l'écriture diaristique de G. Lapassade.
Barbara Michel : pérégrinations pèlerines et errantes.
Brigitte Bleuzen : Le Tro-Breiz ou le retour à la terre meurtrie ?
Ouennoughi Mélica : les échanges entre Maghreb et Océanie.
Charlotte Hess : "Le pèlerinage à Buenos Aires".
Eric Geoffroy : Pèlerinage chez les soufis.
Jean During : Qu'est ce qu'un but de pèlerinage ?
Judith Hermann : Les pèlerinages vers des sites d'eau bénite en Ethiopie.
.Manoël Pénicaud : : "Pèlerinages aux Sept Saints"
Dionigi Albera :"religions traversées en Méditerranée"
Mohamed Tozy : le daour des tolbas d'ida oultit dans l'Anti-Atlas.
Mukaddas MIJIT : les soufis du Nord du Xinjiang chez les Ouïgours.
Gianni De Martino : Pèlerinage en Italie du Sud.
Faouzi Skally : Le pèlerinage dans la tradition soufie,
Falk Van Gaver : Pèlerinages en terre sainte.
Corinne Cauvin Verner : « les saints fondateurs de tribus »
Jean François Clément : les Hamadcha
Abdelkader Mana : écriture et pèlerinage.
Fait à Essaouira, le mardi 6 avril 2010
Abdelkader MANA
P.S. Désormais, vous serez informés, en temps réel, de ce qui concerne le colloque sur notre site :
http://rivagesdessaouira.hautetfort.com/
11:26 Écrit par elhajthami dans Colloque | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : colloque, pèlerinages | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Colloque international à Essaouira
Après avoir été reporté,
le colloque est finalement annulé
Colloque international sur les pèlerinages circulaires à Essaouira
Apprentissages informels liées aux différentes formes de mobilité..
Du jeudi 8 au samedi 10 avril 2010, à l'occasion du passage des pèlerins-tourneurs du printemps par Essaouira, la ville abritera un colloque international sur les pèlerinages circulaires en Méditerranée et au travers le monde..
Le tensift serpentant au pays Chiadma
Nous venons de recevoir la confirmation de la participation de l'Université Paris 8 à ce colloque par le professeur Rémi Hess, directeur du Laboratoire Expérience : " Concernant la participation de Paris 8, je voudrais vous suggérer d'associer le Laboratoire Experice de l'Université de Paris 8, dont je suis le directeur. C'est dans ce laboratoire que travaillait Georges Lapassade.Quand vous l'avez contacté directement, le Président Binczak m'avait demandé de représenter Paris 8 dans votre manifestation.De plus, notre équipe de recherche s'intéresse plus particulièrement aux apprentissages informels liées aux différentes formes de mobilité...Si vous en êtes d'accord, j'informerai le Président Binczak de cette association." Remi Hess.
On s'attend aussi au parrainage de l'UNESCO et à une exposition d'ouvrages sur les pèlerinage par la bibliothèque de la Fondation Al Saoud pour les sciences humaines au Maghreb.
"La fiancée de l'eau et les gens de la caerne" de Hamza Fakir
Qui exposera sur le thème du pèlerinage lors du colloque
Le collectionneur Raïs vient de nous confirmer sa participation au colloque par l'exposition de tous les œuvres de Boujamaâ Lakhdar. .Une exposition qui s'inscrit tout à fait dans l'esprit du colloque qui rendra hommage à son ami Georges Lapassade. Il est à remarquer aussi que juste avant son décès , Boujamaâ Lakhdar avait réalisé un court métrage sur le printemps des Regraga dont il me souvient une magnifique prise de vue bleuté, où on voit s'éloigner une carriole au guet de l'oued Tensift..Il avait également publié au "Message de la Nation", un article introuvable intitulé : "le printemps des Regraga"..C'était juste avant sa participation à l'exposition universelle "Les magiciens de la terre" organisée alors par le Centre Beaubourg au quelle Boujamaâ Lakhdar était le seul participant marocain juste avant sa disparition en 1989...Parmi les autres activités parallèles, il est prévu deux expositions photographique sur le thème "Le printemps des Regraga" , l'une due à Manoel Penicaud , auteur de "Dans la peau d'un autre" éd. La Renaissance, et l'autre à Frederic Damgaard, le galeriste et critique d'art, ami de la Taïfa d'Akermoud qu'il avait pris l'habitude d'accompagner pendant de nombreuses années et qu'il accueillait chaque printemps à son Riad de derb Laâlouj, à chaque passage printanier des Regraga par la ville.
Ce pèlerinage est probablement d’origine médiévale – du début de l’islamisation ou même avant – on peut donc supposer que dans la tradition, les étapes de Moula Dourein et Diabet en constituent la forme originelle. La halte que font les Regraga à Essaouira est intéressante mais elle n’est pas enracinée dans le vieux parcours agraire du daour. D’où le caractère récréatif et récent de l’escale où l’on n’offre pas de présents contrairement à ce qui se fait à Diabet, le vieux village de Sidi Mogdoul.
Problématique :
Il s’agira, selon notre ami Jean François Clément, d’en comprendre
la signification et la dimension humaine universelles,
en répondant à des interrogations comme celles-ci :
Pour quelles raisons a-t-on imaginé de créer de tels pèlerinages
plutôt que des pèlerinages à centres uniques imposant seulement un
aller et un retour, le plus souvent par le même chemin ou un chemin
parallèle comme c'est le cas pour le pèlerinage de Saint-Jacques ? Un
pèlerinage "circulaire" est, à l'inverse, celui qui cherche à relier
un grand nombre de points composant le "cercle". S'agit-il, pour ce qui est du pèlerin, de se sacraliser le plus possible (ou de sacraliser chacun de ces points) ? S'agit-il seulement de créer un espace social, un territoire ? De quelle nature est ce territoire par rapport à un terrain seulement profane ? S'agit-il d'intégrer des espaces sauvages ou isolés, que fréquentent préférentiellement les anachorètes, à des espaces civilisés, voire urbanisés afin de dépasser l'opposition ‘umran badawî et ‘umran hadarî ? Quelle est la relation de ces cercles constitutifs d'organisations humaines avec les pouvoirs politiques ? Est-ce que tous les points du "cercle" de déplacement sont identiques entre eux ? Pourquoi certains points portent-ils le nom de ribât'-s (Kûz, déjà célèbre à l'époque romaine jusqu'en Égypte) et pas les autres ? Certains points reçoivent-ils plutôt des pèlerins femmes, des soufis, etc. ? Se rend-t-on à ces points en silence alors qu'on va à d'autres en chantant ? En quels points des miracles, et de quelle nature, se produisent-ils ? Le but n'est-il pas d'intégrer des saints récents (par exemple musulmans)à des lieux où la sacralité remonte à l'Antiquité (comme ribât' Sidi Châkir) et sont donc bien antérieurs à l'islam. L'unification est-elle dans ce cas unification de l'espace (face aux çanhaja-s ou aux Dukkala-s pour ce qui est des Ragraga) ou unification de temps hétérogènes comme ce que font les Regraga qui ne se déplacent pas dans l'espace comme on pourrait le croire naïvement, mais dans des temps divers de l'histoire marocaine ? Comment meurent de tels pèlerinages ? Donnent-ils seulement naissance, en disparaissant,à des zawiyya-s ?
La légende des sept saints s’inscrit dans une vielle tradition méditerranéenne dont la source serait celle des Sept Dormants d’Ephèse en Turquie comme le soulignait en 1957 Louis Massignon :
« En Islam, il s’agit avant tout de « vivre » la sourate XVIII du Qora’n, qui lie les VII dormants à Elie (khadir), maître de la direction spirituelle - et la résurrection des corps dont ils sont les hérauts, avant coureur du Mehdi, au seuil du jugement, avec la transfiguration des âmes, dont les règles de vie érémitiques issues d’Elie sont la clé. Ce culte a donc persisté en Islam, à la fois chez les Chiites et les Sunnites mystiques. »
a r g u m e n t a i re
Dans l’antiquité romaine, le verbe peregrinare , « voyager à l’étranger » a besoin d’être compléter par l’expression ad sacra , « vers les lieux sacrés » ; pour signifier : « faire pèlerinage ». Au Moyen Âge la plupart des déplacements avaient pour but un lieu saint : peregrinus désignait le voyageur et le pèlerins, et s’appliquait dès le IX è siècle au voyageur religieux se rendant vers quelque sanctuaire. On part en pèlerinage, on effectue un trajet, on marche vers un lieu saint, on en revient ressourcé, dans la conviction que la vie entière est une marche dans un pays étranger où nous sommes entrés par la naissance et que nous quittons par la mort. Nous sommes des passagers étrangers à la terre que nous parcourons avant d’arriver au ciel, notre véritable patrie. Nous sommes pour un moment en marche vers le sanctuaire final qui nous attend après la vie. Le pèlerinage en est le ressourcement, le réconfort, , le rappel, il nous remet en route pour un temps avant la fin des temps.
En français, les mots « pèlerin » et « pèlerinage », viennent du latin peregrinus qui nous revoie soit à per-ager, c'est-à-dire « à travers champs », soit à per-eger , c'est-à-dire « qui va par mont et par vaux ». Les Romains utilisaient le terme hospes , le citoyen auquel une convention garantissait les droits d’amitié et d’hospitalité. Le mot hôte qui vient de hospitem , désigne en même temps la personne qui la reçoit. Or il n’y a pas de pèlerinage sans hospitalité.
Le pèlerinage est une démarche universelle, présente dans toutes les civilisations. L’étude comparative montre d’un siècle à l’autre, d’une aire culturelle à l’autre, sans oublier les cultes animiste et les religions agraires, que les analogies l’emportent sur les différences. Dans la geste pèlerine, les affinités de symboles et de démarches font irrésistiblement penser à celles que décrivent les récits épiques et les textes poétiques des diverses cultures du monde. Le pèlerinage fonctionne comme une manifestation matérielle d’un itinéraire spirituel. Les pèlerins entament un parcours exceptionnel, qui marque une rupture avec leur vie antérieure et l’ouverture à une nouvelle vie.
Tout circuit de pèlerinage est un phénomène social total. Nous aimerions avoir confirmation de votre éventuelle participation ainsi que l’aspect et l’aire géographique dont traitera votre communication, pour qu’on puisse établir dés maintenant le nom des intervenants, les axes et le programme du colloque.
Ce colloque rendra hommage à Georges Lapassade, auteur “d’un marabout, l’autre”,
à Abdélkébir Khatibi auteur de “Pèlerinage d’un artiste amoureux” et
à Louis Massignon auteur du pèlerinage islamo-chrétien.
Fait à Essaouira, le vendredi 4 septembre 2009
Abdelkader M A N A
En Bretagne, Massignon notait :
« En Bretagne spécialement, le nombre des Sept Dormants raviva
une très ancienne dévotion celtique au septénaire,
seul nombre virginal dans la décade (Pythagore), chiffre archétypique du serment.
On est tenté de penser que c’est une dévotion locale aux sept d’Ephèse,
qui a précédé et provoqué les cultes locaux aux VII saints en Bretagne. »
la procession printanière
Dans son « Mounqîd min adhalâl » Al Ghazâlî déclarait à ce propos:
« En tout temps il existe des hommes qui tendent à Dieu, et que Dieu n’en sèvrera pas le monde, car ils sont les piquets de la tente terrestre ; car c’est leur bénédiction qui attire la miséricorde divine sur les peuples de la terre. Et le Prophète l’a dit : c’est grâce à eux qu’il pleut, grâce à eux que l’on récolte, eux, les saints, dont ont été les Sept Dormants ».
Dans la circonférence d’un cercle, le commencement et la fin se confondent.
Héraclite
On appelle daour le pèlerinage circulaire des Regraga.Le terme « Daour »
est ambivalent et à double sens:
Tantôt on l’utilise pour désigner l’ensemble du pèlerinage circulaire :
ça a la même connotation que l’expression française :
« Faire un tour »,tantôt on l’utilise pour désigner chacune des étapes à « tour de rôle ».
Le Daour, rite agraire accompli en vue d’obtenir une grande abondance de produits est aussi accompagné de vastes échanges intertribaux. La Kula qui se déroule dans le pacifique occidental est également une forme d’échange intertribal de grande envergure. Malinowski l’a étudié en particulier chez les Trobriandais. Les Regraga comme les Trobriands organisent un vaste circuit qui n’est au fond qu’un « potlatch intertribal », mi-cérémonial, mi-commercial. Ces deux institutions – le Daour et la Kula – se développent sur un fond de mythes et de rites magiques et unifient symboliquement une vaste étendue géographique.
D’emblée on est plongé dans la symbolique mystique des nombres ; c’est un pèlerinage circulaire effectué par treize zaouia, descendants ou affiliés des sept saints qui se déroule en quarante quatre étapes et trente huit jours. Voilà donc qui nous fait penser aux sept Dormants d’Ephèse, aux treize épées d’or, aux quarante jours du déluge et aux quarante saints cachés apotropaïques qui se relaient pour supporter mystiquement le fardeau du monde.
Actuellement la mythologie recouvre l’histoire, comme le culte des saints recouvre l’Islam des premiers khalifes et de leurs émissaires, les moines – guerriers. Mais dans la mesure où les mythes sont au fondement des rites, ils sont aussi vrais parce qu’ils vivent dans la conscience des hommes et structurent leur action. « Le témoignage le plus sûr d’un discours, écrit J. Berque, c’est celui qu’il tient sur lui-même. »
La khaïma – tente sacrée – est l’emblème de la partie est ; la taïfa, le groupe d’Akermoud avec son « aroussa » en est le pendant à l’ouest. La khaïma est rouge, la taïfa est blanche. Ce sont les deux symboles sacrés du périple. La jument et le chameau sont opposés dans le daour mais complémentaires dans les labours : on dit qu’ils forment le meilleurs attelage du printemps. Ils sont aussi dans leur opposition et leur complémentarité, l’attelage fantastique du daour.Laroussa arrose et la khaïma féconde. Laroussa intervient contre la sécheresse et la khaïma contre la stérilité. C’est l’opposition entre la fincée de l’eau et la grotte des sept Dormants dont le réveille féconde le printemps .
À propos de ces prosélytes Regraga, hommes de Dieu, faiseurs de pluie
Jacques Berque note que dans le Sud marocain,
”les Regraga font « la soudure », si j’ose dire, entre deux cycles prophétiques :
celui de Jésus et celui de Mahomet. Disciples du premier, Hawâriyyûn,
ils sont comme les baptistes du second,
qu’ils annoncent, et qu’ils vont trouver dès le début de sa mission.
Leur personnalité oscille entre une qualification confrérique
et une qualification ethnique. »
11:20 Écrit par elhajthami dans Colloque | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : colloque, pèlerinages, regraga | | del.icio.us | | Digg | Facebook
27/03/2010
Printemps 2010
Le printemps des Regraga 2010
Du jeudi 18 mars au dimanche 25 avril 2010
Le pèlerinage circulaire (Daour) se déroule en 44 étapes et 39 jours
Cette année bisextille de 2010 - on dit "laâm M'kabbès" - le pèlerinage circulaire des Regraga est avancé de deux jours: le sacrifice des trois taureaux n'aura pas lieu le 21 mars , jour de l'equinox du printemps comme d'habitude, mais le vendredi 19 mars 2010. La journée d'avant, soit le jeudi 18 mars est consacrée au départ de la taïfa d'Akermoud vers la clé du daour où se déroule la journée commerçante - la "Safia"- qui prépare le daour proprement dit qui s'ouvre par le sacrifice de trois taureaux à Sidi Ali Bou Ali, au bord de la saline Zima, la mi-journée du vendredi 19 mars 2010.
Les étapes du pèlerinage circulaire jour par jour
Les étapes du Daour se déroulent successivement de la manière suivante :
1. Jeudi 18 mars 2010, départ d'Akermoud
2. Vendredi 19 mars Sidi Ali Ben Bou Ali,
3. Samedi 20 mars Sidi Allal Krati
4. Dimanche 21 mars Sidi Abdeljalil à Tlamest.
5. Lundi 22 mars Sidi Bou Brahim- Sidi Abdellah Ben Saleh
6. Mardi 23 mars S. H.B.Hmaïda - Sidi Aïssa Bou Khabiya
7. Mercredi 24 mars Sidi Ben Kacem (Khémis Oulad El Haj)
8. Jeudi 25 mars Sidi Hsein Moul l'bab (zaouia Retnana)
9. Vendredi 26 mars Sidi Ishaq
10. Samedi 27 mars Sidi Mansour - Sidi Massaoud
11. Dimanche 28 mars Sidi Saleh Ahl Akermoud
12. Lundi 29 mars S. Boubker Ashemas, S. Abdellah Ou Ahmad
13. Mardi 30 mars S. Boubker Ashemas, S. Abdellah Ou Ahmad
14. Mercredi 31 mars S. Boubker Ashemas, S. Abdellah Ou Ahmad
15. Jeudi 1er avril Sidi Bou Zerktoun - Sidi Mogdoul
16. Vendredi 2 avril Sidi Mogdoul
17. Samedi 3 avril Setta Ou Settin - Sidi Yakoub
18. Dimanche 4 avril Sidi Wasmine
19. Lundi 5 avril Lalla Taourirt
20. Mardi 6 avril Sidi Boulamane
21. Mercredi 7 avril Sidi Yala
22. Jeudi 8 avril Sidi Aïssa Moul Louted ou « Moul L'aâhad »
23. Vendredi 9 avril Sidi Bou Laâlam- Sidi Hammou H'sein
24. Samedi 10 avril Zaouia Ahl Marzoug
25. Dimanche 11 avril Lalla Beit Allah - Zaouit Sakyat
26. Lundi 12 avril M'tafi L'haouf
27. Mardi 13 avril S. Abdellah Amzil- S. Ahmar Chantouf(Zaouit Tikten)
28. Mercredi 14 avril Sidi Massaoud Ahwir (Mrameur)
29. Jeudi 15 avril S.Abdellah Moul L'ghiran- S.Abdennaïm
30. Vendredi 16 avril Tafetacht
31. Samedi 17 avril S. Larbi Berkhil - S. M'hamed Ben Brahim
32. Dimanche 18 avril Sidi saïd Sabek
33. Lundi 19 avril Lalla R'qiya Agouidir - Sidi Ali L'kouch
34. Mardi 20 avril Sidi Abdellah Ben Saïd
35. Mercredi 21 avril Sidi Abdellah Ben saïd
36. Jeudi 22 avril Sidi Moussa - Sidi Abdellah Ben Wasmine
37. Vendredi 23 avril Sidi abdellah Ben Wasmine
38. Samedi 24 avril Sidi Ali M'aâchou(Had Dra).
39. Dimanche 25 avril 2010: Sidi Ali M'aâchou (Had Dra) , clôture du Daour.
Abdelkader MANA
11:12 Écrit par elhajthami dans Regraga | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : regraga, pèlerinages | | del.icio.us | | Digg | Facebook