27/06/2010
Sculpture de thuya
Sculpture de thuya
Hassan BONAR marqueteur et sculpteur disparu
Lors d’un récent voyage à Essaouira, le comédien Khalili nom qui signifie littéralement « mon ami » , expert en matière de Malhûn m’a fait part d’une qasida de Ben Sghir où ce poète décrit un voyage d’Essaouira à Marrakech effectué à pied, comme cela se faisait jadis, par deux compagnons de route : un marqueteur et un colporteur. Cette qasida sous forme de récit de voyage intitulé « Bent el Ârâar » (la sculpture de thuya) commence ainsi :
Ils passaient la nuit à voyager
Et sur la voie du bien, se tenaient compagnie
L’un d’entre eux est marqueteur
Seul à même de rendre malléable l’opaque racine de thuya.
De ce précieux bois il faisait des merveilles.
Que ne peuvent rémunérer ni louis, ni perles, ni poudre d’or.
Le second est un fabriquant de ceintures de soie (Mjadli), de son état.
Vocalise (Mwawli) à tout jour de fête,
Il s’est enrichi à l’importation de thé.
Le troisième était un notable marchand de tissus :
Il vendait la soie d’avec le lin (sabra), lmalf et le gabardi.
Il faisait commerce de tous les parfums :
Du rouge à lèvre, du hargouss, d’écorce de noyer, de kheul,
Ainsi que de tout ce que de loin nous ramènent les chameaux.
l'oued Ksob par Boujamaâ Lakhdar en 1959
Le tisserand, nous dit le poète, était en même temps Mwawli, c’est-à-dire chanteur du mawal (vocalise, cantilène) qui accompagne généralement les séances de samaâ (audition musicale, chant sacré) et sert d’intermède vocal entre deux partitions instrumentale dans la ala andalouse. Dans les confréries religieuses, l’on recourt au mawal – qui provoque le fameux « ollé » admiratif des Espagnols, qui a pour origine l’exclamation « Allah ! », comme l’explique le grenadin Garcia Lorca, à propos du « duende » - lors des panégyriques dédiés au Prophète.
Karami, disciple de Lakhdar asphixié au charbon à Ghazoua
Abderahman Lahchiouch
Les confréries les plus orthodoxes excluent tout instrument hormis la voix humaine ; création divine. Ils considèrent l’emploi de la musique instrumentale comme une hérésie puisqu’un précepte dit :
« Dieu maudit la barbe au-dessus et au-dessous de laquelle il y a zamar ». Ici le terme zamar désigne aussi bien l’instrument à corde que l’instrument à anche. Le zamar, ou la musique instrumentale caractérise le soufisme populaire de transes (Jedba) collectives et de pratique magique. Alors que le samaâ, psalmodie uniquement vocale avec « îmara » (danse extatique), caractérise les zaouïas d’un soufisme plus orthodoxe. Les confréries du zamar et de la jedba sont fréquentées par les citadins « communs ». Quant aux confréries du samaâ et de la îmara, elles sont fréquentées par les citadins « distingués ».
Mustapha Marhoum grand ami de Hussein Miloudi vivait à Derb Haïni
On voit donc bien que culturellement et socialement, notre tisserand appartient à la classe distinguée des citadins. Il était probablement un colporteur « Âttar », qui sillonnait la région, pour y commercialiser non seulement les produits manufacturés en provenance d’Europe par le biais des caravelles, mais aussi les produits sahariens — plumes d’autruches, ambre de baleine, poudre d’or, succulentes dattes bouskri d’Akka et de Tata etc.- que ramenaient les caravanes. Notre colporteur commercialisait aussi les produits cosmétiques de l’époque : khôl pour noircir les cils et les sourcils, écorce de noyer pour la denture, rouge à lèvre de Fès, hargouss (extrait d’une mixture à base de vapeur de benjoin blanc et de bois de santal, donnant un parfum aux vertus aphrodisiaques particulièrement puissantes qui enrobait le corps de la femme pendant une semaine entière, nous dit-on).Notre poème Rihla poursuit ainsi l’aventure de nos compagnons :
Larbi Slith, peintre, guitariste et poète qui avait rarement quitté Essaouira
Avant de prendre la route, ils ont visité le sanctuaire de Sidi Mogdoul.
C’est secrètement qu’ils ont quitté Essaouira,
Traversant forêts et lieux inhabités (fayafi wa qfar).
En chantant des poèmes,
Ils se dirigeaient vers la ville rouge qui réjouit les cœurs (Al Bahja Al Hamra).
Portrait de Larbi Slith par son ami Mohamed Sanoussi (les années 1980)
Quitter les siens, c’est affronter l’inconnu et ces lieux inhabités que notre poète dénomme « fayafi wa qfar » les innombrables dangers qui guettent extra muros et dont il fallait se prémunir préalablement en se recueillant auprès du saint patron de la ville. À l’époque les quatre portes de la ville se fermaient la nuit, et en dehors des remparts, il n’existait que des jardins potagers et des cimetières. Pour se prémunir contre les caïds de la région qui la convoitaient, la ville tendait à développer une certaine autonomie, en disposant d’une citerne collective en son enceinte plus précisément dans l’actuel marché aux poissons. Au crépuscule un berger faisait rentrer les vaches laitières, que chaque maison possédait avant que les portails de la cité ne se referment. Un soir qu’il faisait très froid, deux colporteurs qui sillonnaient la région pour y vendre du tissu de melf importé d’Allemagne et des épices – au paradis le Prophète aurait aimé être marchand de tissu et d’épices – entraient en ville après leur tournée dans les souks de la région. Ils trouvèrent les portes fermées au crépuscule parce que c’était le temps de la Siba, le temps où les caïds étalaient le burnous sur la jellaba et faisaient parler le baroud. Le marchand qui resta immobile jusqu’au matin fut trouvé inanimé au pied des remparts, alors que son compagnon qui avait passé la nuit à rouler une grosse pierre, à la manière de Sisyphe, entra prendre son petit-déjeuner tout trempé de sueur en répétant :
« Que le lit où coule le flot de notre vie serait étroit, s’il n’y avait le vaste espace de l’espérance ».
Abderrahman Lahchiouch
Se rendre au sanctuaire, en quête de protection surnaturelle, avant de quitter la ville, était donc une pratique courante à tous ceux, voyageurs et marins, qui affrontaient les risques de noyade en haute mer, ou le voyageur, celui des coupeurs de route, qui infestaient les sillages des caravanes au pays de la Siba – par opposition au pays sous contrôle du Makhzen – comme le soulignait d’ailleurs Ben Sghir dans une autre qasida intitulée Warchan (pigeon-voyageur) :
De la porte du lion, tu sortiras, colombe
Tu te dirigeras vers Sidi Mogdoul, seigneur du port,
Tu demanderas sa protection
Il est connu même par-delà Istamboul
Sois prudente et éveillée
Dépasse les amas de pierres
Au-delà de la grande colline
Et touche de tes ailes
Moula Doureïn, gloire de notre pays
Demain, de bonne heure,
Tu te purifieras et tu seras matinale
Plus agile que le faucon,
Tu visiteras Akermoud et ses seigneurs !
khoubaïch que j'ai connu durant les nuits bleues du Ramadan
Port nocturne d'après Khoubaïch
Ces seigneurs des ports, ces saints protecteurs des rivages et des marins dont les coupoles, telle des vigies de mer, jalonnent les rivages et à qui les marins rendent hommage avant de s’embarquer à l’ouverture de chaque saison de pêche. C’est le cas de Sidi Mogdoul,où jusqu’à une époque récente, les marins se rendaient en procession, étendards et taureau noir en tête, pour qu’il facilite leur entreprise, comme en témoigne cette vieille légende berbères :
« Sidi Mogdoul fixe les limites de l’océan et en chasse les chrétiens. Il secourt quiconque l’invoque. Fût-il dans une chambre de fer aux fermetures d’acier, le saint peut le délivrer. Il délivre le prisoner entre les mains des chrétiens et le pêcheur qui l’appelle au milieu des flots ; il secourt le voilier si on l’invoque, ô saint va au secours de celui qui t’appelle (fût-il) chrétien ou musulman. Sidi Mogdoul se tient debout près de celui qui l’appelle. Il chevauche un cheval blanc et voile son visage de rouge. Il secourt l’ami dans le danger, le prend et, sur son cheval, traverse les océans jusqu’à l’île. »
Les pêcheurs berbères de ces rivages invoquent aussi Sidi Ishaq, perché sur une falaise rocheuse abrupte qui surplombe une plage déserte où les reqqas échangeaient jadis le courrier d’Essaouira d’avec celui de Safi Lorsque les pêcheurs entrent dans son sanctuaire, et après avoir fait leurs dévotions, dit la légende berbère « ils te prennent, ô huile de la lampe, et te la verse au milieu des flots pour les calmer. » Et au sud ces mêmes rivages d’Essaouira et de cap Sim, les pêcheurs se rendaient en pèlerinage à Sidi Kawki où les berbères Haha procèdent à la première coupe de cheveux de leurs enfants : « s’ils sont surpris par la tempête, ou si le vent se lève alors qu’ils sont en mer, les marins se recommandent à lui. Avant de s’embarquer pour la pêche, ils fixent la part de Sidi Kawki, dont les vertus sont très renommées. On raconte qu’un individu y avait volé la nuit une bête de somme et bien qu’il eut marché tout le temps, quand le matin se leva, il se retrouva là où il l’avait prise. »
Le voyage est d’abord un pèlerinage, et le voyageur comme le poète en quête d’inspiration, doit se mettre sous la protection de puissances tutélaires avant de l’entreprendre. On doit aller d’une étape sacrée à l’autre. Nos compagnons quittent le fief des sept saints Regraga, s’arrêtent en cours de route à Sidi Yacine, saint berbère au bord de l’oued Ksob, avant de poursuivre leur chemin vers la ville des sept saints. Les gîtes d’étapes étaient donc d’abord des sanctuaires.
Larbi Slith décédé en 1989: 21 ans déjà!
La sculpture de thuya est écrite sur le mode du herraz du cheikh Jilali Mtired, que les artisans considèrent comme le prince des poètes à Marrakech et qui prétendait que son génie poétique était dû aux jnûn : on raconte que le poète sortait seul tous les jours avant le coucher du soleil se promener en dehors de la ville de Marrakech. Il allait au Sahrij Belhaddad, endroit peu fréquenté, où poussent des plantes sauvages et où se trouve le bassin des forgerons, eau stagnante remplie de crapauds. Mélancolique, il s’asseyait là pour méditer au milieu des croassements, quand une grenouille lui aurait adressé la parole en l’invitant à une fête de mariage. Quand il eut chanté, les jnûn lui offrirent un tambourin d’or. La légende veut que ce soit à lui qu’on doive l’invention des tambourins ! Ce poète Marrakchi du XIXe siècle considérait sa poésie comme un don divin qu’il aurait acquis après un pèlerinage à la zaouïa de Sidi Bouâbid Charqui, le maître spirituel de Sidi Ali Ben Hamdouch comme il l’affirme dans l’un de ses poèmes :
L’inspiration m’a été accordée par Charqawa,
C’est là que mes seigneurs m’ont fait don d’un breuvage divin.
Comme un conteur de Jamaâ Lafna, Ben Sghir poursuit :
Telle que sculptée par l’artiste
Elle n’est que racine de thuya
Mais la revoilà vivante,
Métamorphosée en femme de chair et de sang.
À la petite source de Sidi Yacine
Ils rattrapèrent notre ami Ben Zin.
Qui devint désormais leur compagnon de route
Et quelle agréable compagnie !
Digne des contes merveilleux
Des récits fantastiques
Et des étrangetés plaisantes.
Sadya Bayrou qui a brutalement disparue en 2010
La qasida prend ici les allures d’un conte. En effet, au marché annuel de Sijilmassaqui était considérable, les animateurs de la place publique tenaient lieu à la fois de conteurs, que de musiciens-poètes. Ils se faisaient accompagner de duf. Les premières qasidas prenaient la forme d’un récit comme l’illustre celle du verre qui commence ainsi :
Toi qui apprécies la beauté et le plaisir,
Fais attention, ô échanson, écoutes ce qui m’est arrivé.
Une histoire merveilleuse m’est arrivée hier avec mes compagnons.
Nous avons passé la nuit et quelle nuit !
Dans un jardin magnifique sous les ailes de l’ombre.
Sadya Bayrou, peintre mystique comme la plupart des artistes d'Essaouira
Les premiers bardes du melhûn se faisaient aussi accompagner du duf, instrument à cadre entouré de peau de chameau pour déclamer des qasidas, dont les thèmes étaient similaires à ceux des conteurs : la Sira du Prophète, mais aussi les épopées des héros de légendes. C’est le conte qui donna naissance au poème. Le conteur est antérieur au poète.
Rire et amusement comme compagnons de route
C’est ainsi que s’est passée la journée.
On y accompagnait dans la joie, la fiancée à sa fête.
Au moment où le soleil du lundi s’en allait,
Ils dressèrent leur tente en s’entraidant.
Après ablutions et prières,
Ils s’accordèrent à partager dîner et nuit de garde.
Le tirage au sort désigna le marqueteur
Pour monter en premier la garde
Pour que passe le temps, il fit un tour dans le champ
De nombreuses racines de thuya y étaient éparpillées
Il entreprit alors de sortir ses outils
Et se mit à sculpter, à ciseler, à polir et brillanter.
Il était possédé par le métier, bouillonnant de pensées
Un artisan droit et méticuleux
Mais sa vie était pleine d’amertume.
Sadya Bayrou
Portrait de Sadya Bayrou
La passion de l’art est comparée ici à la possession par les djinns. Car ça serait blasphème que de croire que l’artiste est le créateur de sa propre œuvre ; il n’est qu’une écorce charnelle traversée par le souffle de la création venue d’en haut, un simple médium, pour des énergies supérieures. Ne dit-on pas que sans hal (transe) un crâne est vide, comme un jardin sans palmier, comme une coupole sans puits ?
Il vécut pleinement son tour de garde
En sculptant une silhouette qui ravit l’œil
Une femme brune au port majestueux
Puis alla réveiller celui dont c’est le tour de garde
Avant de s’étendre pour s’endormir
Le colporteur resta bouche bée, en voyant ce qu’il a vu
Son sang en fut glacé
Il reprit ses esprits et la reconnut
Un corps de thuya sculpté par ce jinn
Il se met alors à l’ausculter et à réfléchir
Puis, il accourut vers ses coffres
En sortit un caftan vert de velours
Une robe de soie,
Une voilette brodée de rameaux scintillants,
Un foulard à bandeau tissé de poils de chameau
Et des babouches décorées d’arabesques
Il l’embellit en la couvrant d’ornements
Et la laisse ainsi exposée à l’admiration de la nuit
Puis alla réveiller Ba Omar Ben Zin
Pour qu’en compagnie de la belle femme
Il monte la garde à son tour
Celui-ci en fut étourdi, ô toi qui comprends
L’univers lui parut tourbillonnant de vertige
Mais il reprit ses esprits et se mit à la dévisager de prêt
Le vent emporta sa voilette qui faillit lui tomber sur la tête
Tristesse, joie, tourments. Il en perdit la raison.
Il en perdit l’étoile du nord, il en perdit l’axe du monde !
Il en perdit la maîtrise de l’être
Cette fois-ci, il est peu probable qu’il puisse s’en réchapper
Ces états d’âme se bousculèrent
Il s’en alla haletant à travers la vallée du désir
Si seulement les siens pouvaient le voir à l’instant
Pauvre tourmenté, errant la tête dénudée !
Et lorsqu’enfin il regarda autour de lui
Il ne vit que copeaux de thuya éparpillés
Il comprit alors de quoi il s’en retournait.
La fatigue l’ayant vaincu
Au petit jour il revint de son errance
Son regard reconnu le tronc d’arbre
Et en ressentit une profonde humiliation.
Comment a-t-il pu avoir peur du néant ?
Lui qui savait pourtant distinguer le vil du précieux métal ?
Lui qui savait pourtant peser les milles et une abra de grains ?
Il se mit à réfléchir au pourquoi
Il se mit à réfléchir au comment
Pourrait-il se venger un jour du piège tendu ?
Du plus perfide des commerçants ?
De celui qui ne l’avait pas averti à temps ?
Sa gorge se noua de rage et de regrets !
Pour retrouver ses esprits, il frappa le sol de ses deux mains
Et de sa poussière se purifia le corps de ses souillures
Il s’orienta vers la kibla (l’Est) et pria son créateur
À peine s’est-il prosterné qu’un bruyant éternuement se fit entendre
C’était la sculpture de thuya qui reprenait vie
À la fin de la prière une vierge brune lui tomba dans les bras.
Il lui dit : réveille le colporteur sans scrupule,
Réveille ce loup de marqueteur
La folie sortit alors de sa tanière
Et se mit à vagabonder comme une chamelle dans le désert.
Ô vous penseurs, hommes de science, mes meilleurs lecteurs,
Dites : de tous les trois qui a le droit d’en disposer ?
C’est Mohamed Ben Sghir qui vous salue tous,
Ô vous poètes, et gens de bien.
Onirique Sadya Bayrou
Le poète nous annonçait un voyage d’Essaouira à Marrakech qui se déroulait en quatre jours à dos de mulet, mais le récit s’arrête à la première journée et à la première étape. En fait la Rihla se poursuit mais uniquement dans le rêve. La peur que ressent notre personnage face à la sculpture nocturne est commune à toutes les représentations figurées. Car l’ombre, l’image formée dans l’eau ou le miroir, la statue ou le portrait sont des espèces de doubles de l’âme, sinon l’âme elle-même ; dès lors le possesseur du double peut se livrer à des pratiques magiques d’envoûtement dangereuses pour l’âme et même la seule présence du double peut attirer l’âme hors du corps et causer ainsi la mort. D’ailleurs la séduction féminine est souvent associée à l’envoûtement et à la mort : il y a quelques années, un jeune marqueteur s’étant pris d’amour pour une femme voilée s’est mis à parcourir la ville pieds nus, et pour le délivrer de cet envoûtement un sorcier lui avait prescrit d’aller déterrer une tortue au cimetière, car celle qui l’avait charmé avait enterré son âme avec la tortue.
La flamme intérieur et ses mystères de Sadya Bayrou
Ben Sghir associe le désir au halètement provoqué par la transe, de sorte que le personnage vagabondant dans la vallée du désir et de la nuit nous fait penser à ces chants de chameliers dont Ghazali nous dit que même les chameaux y sont sensibles, au point qu’en les entendant, il en oublient le poids de leur charge et la longueur du voyage et qu’ainsi excités, « étendent leur cou et n’ayant plus d’oreille que pour le chanteur », ils sont capables de se tuer à force de courir.
Abdelkader MANA
21:38 Écrit par elhajthami dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poèsie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Bonjour,
Michel Salgé est le grand oncle de mon fils Christophe Salgé. Ce dernier vient d'obtenir une licence d'arts; il est passionné par la peinture depuis son enfance. Si vous avez quelques propositions d'oeuvres ou d'affiches merci de me le faire savoir par mail, j'aimerais que Christophe puisse retrouver quelques oeuvres de son grand oncle. Et puis cela l'encouragera car il se rend compte qu'il est difficile de faire sa place dans l'art et il est parfois découragé. Merci beaucoup!
Écrit par : quennehen | 01/09/2010
Je lui ai envoyé les photos à l'adresse email que vous m'avez donné :)
Écrit par : asma | 08/09/2011
Je vous approuve pour votre article. c'est un vrai exercice d'écriture. Continuez .
Écrit par : MichelB | 13/08/2014
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